ABYSSAL ASCENDANT -Interview- 19/10/2020


30 octobre 2020

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Un des meilleurs albums de l’année et bien plus encore vient d’éclore. ABYSSAL ASCENDANT sort son second album chez Dolorem Records, puisé dans le death metal divin, confirmant une manière d’écrire indéniablement efficace, la suite de « Chronicles of the doomed worlds » écrase de loin le premier chapitre, voici de quoi comprendre, apprendre, et découvrir son contenu. Interview avec Fanny et Flo.

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Bonjour à vous, voici enfin la deuxième partie de « Chronicles of the doomed worlds », cinq ans après. Que s’est-il passé pour ABYSSAL ASCENDANT, car on a pu constater l’arrivée de Lucien en second guitariste et toujours pas de batteur attitré ? Où est passé Raùl Fernandez ?

Fanny : Salut à toi ! Depuis 2015, on a essayé de tourner au maximum (pas toujours facile de trouver des dates je dois dire) tout en commençant à bosser sur l’album. Lucien nous a rejoints en 2017 et ça a changé la dynamique du groupe de façon positive : il a appris nos anciens morceaux pour pouvoir jouer en concert tout en étant totalement investi dans la composition de l’album. Quant à Raùl, il est resté auprès de nous jusqu’à l’année dernière, où il est entré au MAI ! Il vient d’en sortir avec les honneurs parmi les 5 premiers, et il est fort probable qu’il revienne apporter sa touche de folie cosmique et brutale sur scène, le jour où les concerts reprendront quoi…

Lucien_Abyssal_Ascendant_Guitar.jpg (38 KB)L’arrivée de Lucien vous a-t-elle permis d’expérimenter beaucoup plus de possibilité pour un peu plus brutaliser votre death metal et également poser peut-être plus d’ambiances morbides ? On voit tout de même que vous précisez qui fait les solos en nommant d’ailleurs ces derniers par des qualificatifs, chose très atypique non ?

Flo : Je dirais que guitaristiquement parlant, une sensibilité supplémentaire doit toujours apporter quelque chose et, effectivement, c’est le cas. Lucien a apporté une patte un peu plus brutale, mais aussi a permis de revenir par moment sur du riffing davantage 90’s, influencé par Morbid Angel. Moi, ça m’a rapproché de mes premiers amours musicaux. En d’autres termes, Lucien a à la fois ce côté issu d’une génération qui a dix ans de moins et qui est sans doute plus proche du brutal death dans le riffing, mais aussi qui n’a pas échappé à l’allaitement aux mamelles du bon death metal des 80-90’s. Au demeurant, ce n’est pas forcément uniquement lui ou moi : on a composé le plus gros de l’album à deux ; en termes d’ambiances morbides, c’est toujours de concert qu’on y réfléchit. Effectivement, je ne suis plus tout seul, donc on peut dire ça.

L’histoire des soli nommés, c’est une idée qui m’est arrivée alors que je m’écoutais le Gallery of Suicide de Cannibal Corpse. Quand tu lis le livret, au milieu des lyrics, tu as le nom du guitariste qui fait le solo. J’aime bien ce petit côté technique ; si tu es guitariste, c’est toujours cool de savoir qui s’occupe d’un solo dans un groupe que tu aimes, enfin c’est mon cas tout du moins… Je voulais repomper cette idée mais je voulais un peu plus « immerger » le truc dans les lyrics pour rendre ça « lore-friendly » et pas juste mettre platement « solo-machin ». Ne faut pas oublier qu’on passe notre temps à raconter des histoires, qu’on est très attaché au background du Mythe, alors donner des noms aux soli, car ils racontent quelque chose, car ils font partie de l’histoire contée par la musique, me semblait approprié.

Il y a eu aussi quelques changements niveau production, car si l’artwork est toujours signé Daniele Lupidi, si je ne m’abuse, cette fois-ci, vous avez bossé avec le Conkrete Studio et Mr Mobo pour le mastering et Steph Tanker du Disvlar Studio pour l’enregistrement et le mixage ; qu’est-ce qui a motivé cette évolution ? Le son des 90’s, comme on pouvait l’avoir avec le Morrisound, est-il aujourd’hui quelque chose d’obsolète, car j’ai l’impression que si ce son particulier a bien marqué les 90’s, même si les groupes demeurent « old skull » dans leurs inspirations, plus personne n’a voulu avoir ce type de son à partir des années 2000… ?

Flo : Crois-moi, si dès le début, nous avions pu nous permettre financièrement d’avoir le son d’un Morrisound, nous l’aurions fait… Mais aujourd’hui, peut-être que les groupes jouent un death metal plus mitigé entre les différentes choses qui sont sorties depuis, et les influences continuent à être de plus en plus nombreuses, d’un membre d’un groupe à l’autre. Ce n’est pas moi qui vais dire le contraire que le death metal évolue. Mais je suis le premier à dire, à chaque fois que nous avons l’occasion de discuter entre membres sur les sons qu’on aime « Je veux le son du Gallery of Suicide, je veux ce timbre sombre, un peu feutré juste comme il faut et qui se prête aussi bien aux ambiances qu’au blast, qu’aux passages groovy qui martèlent, où tu as l’impression d’être englué puis soumis et habité par le death metal que tu es en train d’écouter » - mais ce n’est pas forcément la voix de la raison quand tu sors ce qu’on a composé pour aujourd’hui. Je ne pense pas que je serais dans un esprit de ne plus vouloir avoir ce son ; mais je trouve que Steph et Mobo ont fait quelque chose qui se situe entre un son moderne, avec des éléments triggés (oui ben oui hein) pour assurer une bonne patate dans les moments rapides et presque inhumains (pour moi, on ne fait pas du death technique à proprement parler ; en revanche, pour le batteur, il faut avoir à la fois quand même un peu de finesse, mais surtout tenir la longueur sur des patterns répétitifs de blast ou de mitraillage de double, donc énormément d’endurance, et tu tapes pas forcément comme un robot), et un son qui va très bien avec le type de compo qui lui est issu d’influences du spectre 1990 - 2010 et qui ne fait pas trop actuel non plus, même si ça bourre. J’entends beaucoup de sons de brutal death, death technique/prog d’aujourd’hui où tu as une prod énorme, gigantissime, qui sonne, mais où l’ambiance est bof car trop froide, et tous ont le même son en plus. Ce n’est pas pour les amoindrir car, après tout, c’est clairement un choix artistique d’aujourd’hui mais on dirait que ça sort du même studio à chaque fois. Je me targue aujourd’hui d’avoir eu de la chance d’avoir bossé avec Steph et Mobo car pour moi tout est dans l’équilibre et je trouve que la balance de son de l’album profite de ce qui est bon partout et du coup, est complètement en phase avec la musique qu’on fait.

Désolé, je ne réponds pas dans le bon ordre ! : je connais Steph depuis assez longtemps, de l’époque où il organisait régulièrement des concerts avec son asso. C’est un musicien accompli qui s’est formé au métier du studio. Excellent guitariste, il nous a accompagnés sans forcer et a vraiment réussi à se mettre dans l’ambiance. C’est hallucinant. Je l’ai croisé l’année dernière à l’occase d’un concert d’un de ses groupes, et on m’avait dit qu’il avait monté son studio et conseillé de m’adresser à lui pour notre album. On voulait clairement passer par un professionnel cette fois, mettre un peu plus de billes (c’est déjà plus facile quand t’es trois que deux, donc ceci explique cela en partie). Donc on a vu avec lui et franchement ? C’est lui qu’on ira voir pour les prochains. Parce qu’à l’instar de notre musique, il a ce côté techniquement moderne, et ce côté old-school qui limite la surprod moderne. Il maîtrise les deux. Moi, j’aime cet équilibre.

Mobo, je l’avais contacté à l’occasion du premier album, pour qu’il le masterise. Ça ne s’est pas fait car nous avons opté pour un professionnel local, le Wild Horse Studio, à cet effet. 5 ans plus tard, je ne l’avais pas oublié et je savais qu’il était compétent. Il a bourré et monté en grade le mix qui était déjà magnifique en lui-même à mon sens, pour en faire quelque chose de réellement fini et optimal. Il a vraiment compris le truc et la direction que cela devait prendre et boum – Voilà.

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Attendu que c’est la deuxième partie des « Chronicles », et vu que le concept vous tient vraiment à cœur, sur quoi avez-vous laissé porter vos âmes dans l’univers Lovecraftien ? C’est toujours Fanny qui est responsable de l’écriture des paroles ?

Fanny : Effectivement, le concept nous tient toujours à cœur et je pense qu’il est maintenant totalement indissociable de notre musique. La deuxième partie des Chroniques porte sur les cultes. On s’intéresse donc à l’autre côté du miroir par rapport à la première partie qui était orientée vers les Grands Anciens eux-mêmes. Ici, on va parler de ceux qui vont en appeler à ces Entités, qui vont mendier, sacrifier, offrir tout ce qu’ils ont pour une miette de pouvoir, mais aussi de ceux qui vont subir les assauts physiques ou mentaux de celles-ci. J’ai écrit la majorité des paroles (sauf March of the Wind-Walker, écrite par Lucien), mais Flo repasse sur tout ce que j’écris, que ce soit pour adapter les paroles à la compo ou pour y ajouter sa touche personnelle. Donc, c’est un travail de groupe ! Par contre, sur les vinyles (qui vont sortir mi-novembre, merci le covid une fois de plus), il y a une petite « surprise » pour les gens qui apprécient de lire mes écrits 

L’ambiance générale de ce nouvel album n’est-elle pas légèrement plus épaisse et condensée dans sa brutalité par rapport au premier album ? Quand on écoute cependant des titres comme la divine « The dweller awakens » ou encore « NILGH'RI VULGT'MAH EH'YEOG UH'EOG », on sent également un fort accent sur la lourdeur, sur des ambiances plus magistralement morbides non ? Des ambiances et des atmosphères comme celles au centre de « NILGH'RI VULGT'MAH EH'YEOG UH'EOG » ou l’intro de « Wombs of torment » qui posent un décor cinématographique totalement incroyable. Vous avez beaucoup travaillé l’environnement des morceaux pour y mettre justement ce genre d’atmosphères ?

Flo : Oui, et pour moi, il y a trois facteurs à cela : 1) Les guitares sont moins redondantes, puisqu’il y a deux guitaristes enregistrés sur cet album. L’approche est souvent complémentaire, ce qui contribue à enrichir l’ensemble – 2) J’ai développé ma bibliothèque d’outils pour créer les passages orchestraux : ils sont davantage qualitatifs, il y a des chœurs, j’ai plus d’expérience. Donc, tout ce qui est « FX », tu as déjà là aussi quelque chose de plus fourni, de plus chiadé, de plus épais – 3) La prod : hé oui, cela revient assez souvent à propos de cet album, mais il ne faut pas oublier qu’elle a permis de retranscrire toute l’énergie, la morbidité et la lourdeur qu’on prêtait à nos compositions : applique cette prod sur le premier album et certaines chansons comme Black Pharaoh, Disrupted Incarnation ou Gift of Shub-Niggurath n’auront rien à envier.

A part ça, ça reste effectivement beaucoup de travail, de temps à composer, à effacer, à refaire, et davantage de remises en question que lorsque l’on était un de moins, donc je suppose davantage de maturité dans la composition.

Fanny_Abyssal_Ascendant_Bass.jpg (38 KB)De plus, on note également qu’Erwann Chandon a réalisé les orchestrations de l’introduction sur « Offering flesh to the stars » si je ne m’abuse et pour ceux qui sont curieux, ils iront voir qu’il est détenteur d’un master en musicologie, qu’il a suivi le cursus de composition de musique à l’image au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, qu’il a réalisé la musique de plusieurs longs et courts métrages. Du coup, forcément, comment s’est faite cette rencontre d’univers différents ?

Flo : Alors sur n’importe quel projet, j’aurais fait appel à Erwann car c’est un musicien fiable, accompli, versatile, bref, vraiment compétent. Je le connais depuis ses 14 ans. C’est avec notre bande d’amis de l’époque qu’il a commencé à jouer du metal (batterie, une tuerie d’ailleurs, le genre de batteur qui arrive avec l’alignement des étoiles) et du death metal.

Il a suivi sa voie et une fois de plus, il est encore trop bon dans ce qu’il fait. Je l’ai donc sollicité sur l’intro de Offering car à l’époque où je l’ai composée, je n’avais pas de supers outils et l’intro telle que je l’avais faite ne me plaisait pas en termes d’instruments. Je lui ai demandé s’il serait OK pour la repasser dans ses machines à lui afin d’y apporter davantage de réalisme, de crédibilité, et de dramatisme. Il l’a complètement reprise et améliorée en respectant les jalons que j’avais posés.

Même avec mes outils d’aujourd’hui, j’aurais bien du mal à atteindre le rendu qu’il a donné à ce passage. Je voulais cette touche « cinéma » et j’ai été servi.

Flo_Abyssal_Ascendant_Vocals_Guitar.jpg (41 KB)Je parlais de votre artwork de nouveau réalisé par Daniele Lupidi. Si le premier a partagé les avis, celui-ci est nettement plus sombre et plus frappant. Il vous paraissait indispensable de continuer à travailler avec les œuvres de cet artiste ? Qu’est-ce qui matérialise, selon vous, sa capacité à s’approprier comme vous le ressentez l’univers de Lovecraft ?

Fanny : Oui clairement, on voulait continuer à travailler avec lui parce que ses peintures ont vraiment ce supplément d’âme et cette espèce de côté « illustration de jeu de rôle » qui nous parle beaucoup. Je crois qu’il a cette capacité à comprendre ce qu’on veut faire passer dans nos morceaux et à le transcrire visuellement. Contrairement à la première pochette où on lui avait donné des instructions très précises, celle-ci a été réalisée complètement librement : on lui a fourni les paroles et les pré-mix des morceaux, et c’est lui qui a choisi le thème qui l’attirait le plus.

Cette fois-ci, on a l’impression que vous avez monté d’un niveau avec Dolorem qui vous suit maintenant depuis le premier album, mais non content de sortir l’album en cd, le label investit dans ABYSSAL ASCENDANT puisqu’un format vinyle couleur sera aussi disponible. L’impression d’avoir un label aux petits oignons pour vous ? Et surtout, vu le revival et l’enthousiasme du public pour les vinyles qui est revenu à son maximum, contents de voir son œuvre sur ce support aujourd’hui plus qu’avant si noble ?

Flo : Ah ben oui, complètement aux petits oignons. Après, il faut rendre à Caesar etc. : le vinyle a été voulu par le groupe et Alex le voulait aussi, mais c’était limite en termes financiers (je ne sais pas si ça se dit mais j’essaie d’expliquer le contexte en restant honnête). Donc, dès que nous lui avons proposé de prendre en charge intégralement la partie artistique et/ou d’en être producteurs (la facture de Daniele Lupidi, toute la partie graphique/visuelle de l’album assurée par Fanny pendant des mois et des mois sur le cahier des charges de l’usine…), Alex a immédiatement consenti à nous permettre l’aventure du vinyle qui est une première pour nous. Nous sommes donc très contents et très honorés là-dessus. Pour moi, il a fait plus que le nécessaire : il nous a écoutés et a réellement pris en compte nos desideratas.

Il est aussi de bonne consistance : il me supporte. Je suis un râleur, je réagis au quart de tour, et je ne suis pas facile à vivre quand j’apprends que des trucs ne peuvent être faits, ou ne sont pas faits comme je le vois. Mais il a accepté de me « connaître », ne pas se formaliser, rester patient et diplomate avec moi, pour le mieux. Je rentre un peu dans le personnel ici, mais mine de rien, ça joue énormément et même, ça détermine la situation qu’on a avec lui aujourd’hui. Gentillesse, disponibilité, réactivité et patience, c’est Alex. Et c’est également les gens avec qui on a travaillé jusqu’aujourd’hui et sans qui on n’en serait pas là.

Beaucoup de monde cite régulièrement Morbid Angel, Immolation pour situer le death metal d’ABYSSAL ASCENDANT, est-ce que vous, lorsque vous écoutez le résultat de vos deux albums, c’est quelque chose que vous ressentez également ? Bien-sûr que c’est compliqué de s’auto critiquer ou s’auto évaluer, mais cette veine que l’on vous donne, est-ce que vous vous sentez dans ce cercle de death metal ?

Flo : Oui, oui bien entendu ; Immolation je dirais plus inconsciemment que Morbid Angel.

Alors au sens premier, nous ne nous sentons pas forcément dans ce cercle de death metal ; nous n’en avons pas la prétention et ce que nous sommes et faisons est loin de s’apparenter à des entités qui ont créé des classiques et sont à l’origine du genre. On n’invente rien, notre death metal n’a rien d’original, mais c’est bien le nôtre quand-même. Donc, on se sent nécessairement proche de ce cercle « d’influences ». Fanny est très « Nile » et « musique ambiante », Lucien plutôt « Gateways to Annihilation/Death » et « Gorgasm/Suffocation » et moi… je dirais quelque part entre Bal-Sagoth et tous les trucs précédemment cités… Je suis content d’être tombé sur ces deux-là !!!

La composition de cette seconde partie des chroniques a-t-elle été plus studieuse et plus acharnée que pour votre premier album ? Parce que pour un second album, peut-être essaie-t-on d’éviter les erreurs déjà faites et surtout de réécrire la même chose. Du coup, est-ce que votre manière d’écrire mais surtout d’arranger en a-t-elle été changée, est-ce que vous avez fait plus de tri sur ce que vous étiez en capacité de composer, est-ce que vous vous étiez donné une dead line pour réaliser cette suite ?

Flo : Une fois de plus, à un musicien supplémentaire, c’est beaucoup plus d’échanges et d’interdépendances, donc oui je dirais que l’acharnement et le côté studieux sont là. Il y a eu quelques remises en question et plus de recul sur le songwriting. A vrai dire, l’intention d’éviter les erreurs n’était pas là ; mais avant tout de réussir à composer ensemble un album puisque Lucien est arrivé entre-temps. Je dirais que toutes les réponses à ces questions vont s’affiner pour le prochain album. Pour la dead line, oui, plusieurs même, au fil de ces 5 années… Au bout d’un moment, on a arrêté de se promettre des dates. Il y a eu trop de choses dans nos vies et trop de bousculement niveau groupe. Rien n’a été tout droit ces dernières années pour les musiciens d’Abyssal Ascendant.

Bon, avant de partir, comment vous voyez l’avenir de cet album pour le défendre sur scène vu la conjoncture actuelle ?

Fanny : Bah, je ne vais pas te cacher que ce n’était déjà pas évident de jouer avant la crise, mais maintenant… On espère vraiment que le monde de la culture recevra toute l’attention qu’il mérite, parce que pour le moment, on a vraiment l’impression qu’il est totalement laissé pour compte alors que tout le monde sait que la culture, l’art, c’est capital pour les gens et particulièrement dans des temps troublés et incertains... On est assez atterré de voir comment tout s’est traité et comment le monde de la musique se fait littéralement chier dessus. Enfin bon. On va tenter d’utiliser les moyens qu’on a pour diffuser notre musique au maximum : vidéos, streaming, pourquoi pas des concerts filmés. Ah et on va aussi réfléchir à tourner un clip, il serait temps !!

Liens :

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Arch Gros Barbare

30/10/2020